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ESSAIE
Vostock
Exil
Périphérie

VOSTOCK
EXIL





Exil
Périphérie




VOSTOK

                                                     2010-2020


Depuis 2010, ma pratique de la photographie s’est construite autour d’un territoire qui n’existe que de par sa direction, l’est. Vostok, traduit du russe signifie vers l’est où vers l’orient me pousse régulièrement à repartir sur les routes des Balkans,d’Ukraine, de Russie et du Caucase. En 2018 en Russie, je retrouve des amis perdu de vue. Leurs tatouages, leurs inspirations sexuelles, leurs états d’esprit politique m’inspirent. Voici un extrait de mon travail en cours : Vostok.




EXIL

                      2015-2028
Au bord d’un chemin, dans un camp, devant une gare, à un poste-frontière, d’inonmbrables récits d’exil racontent les crises, les départs, les routes, les embûches, les arrivées, les nouveaux départs. Tels des Arméniens devenu appatrides un siècle plus tôt vivant à travers leurs diasporas, des Palestiniens nés réfugiés, dans des camps au Liban qui accueillent des réfugiés syriens sur leurs toits, des kurdes qui ont choisi la route plutôt que les fronts militaires turc, irakien ou irannien. La pratique qui entoure « photographier l’exil » a de nombreuses limites, dont l’usage va parfois aux dépens des premiers concernés. Elles deviennent des sources pour légitimer l’enfermement, le repli et la non-assistance. Comment s’engager alors dans l’exil sans être que de simple témoins ?  Ces projets tentent de désconstruire les exils et comprendre ce que nous construisons  au quotiden.





PERI-
PHERIE

                                                   2014-2023
C’est un espace où plusieurs travaux se croisent, se font échos ou s’entrechoquent. Inspirés d’une pratique quotidienne de l’image, ces projets sont des ateliers ou des résidence de création avec des habitants, des détenus, des jeunes. De plusieurs semaines à plusieurs mois, ils sont à une certaine distance entre création et art, médiation et culture. Leurs formes sont expérimentales par leurs nature, film ou webdocumentaire, affiches ou auto-édtion. Ils ont en commun de questionner les limites de cet espace qu’ils soient une cellule, un foyer, une arène, un quartier, une manifestation.








Sortie de peine

2019-2016

Jojo est sorti de prison mercredi matin. Au petit matin, les surveillants du quartier mineurs sont venus le chercher, sa mère l’attendait dehors. Elle a pris quelques jours de congés, mais c’est la dernière fois. Elle n’en peut plus de « ses bêtises » qui ramènent Jojo en prison depuis plus de trois ans.  Pour Jojo, c’est aussi la dernière fois qu’il retourne en prison. Après trois ans passés au quartier mineur de grasse, tout ça est derrière lui. Il veut trouver un travail et commence une formation dans l’hôtellerie à la rentrée.






PARCOURS CHRONIQUES – OPUS I

2019-2015

Recueillir les vécus et les représentations des pre- mier.e.s concerné.e.s. Restituer l’ampleur d’un phénomène à travers leurs itinéraires versatiles, et leurs pro ls disparates. Donner à voir la non-linéa- rité qui caractérise ces parcours, leur construction permanente, les nombreux allers et retours qui les composent, les réajustements... chroniques. Et ainsi, contribuer, à notre échelle, à la construction d’une mémoire individuelle mais aussi collective sur un phénomène résolument universel et atemporel. Projet mené en collaboration avec Lucie Bacon





TRANS(E)RUSSIE 

2016-2014

Extrait des série «état d’insurection, la nouvelle russie, Marioupol, cité invisible»
Trans(e)russie, s’interesse depuis l’insurection de l’est de l’ukraine, à la proclamation des républiques de Donetsk et Lugansk à travers le quotidien des habitants pris aux pièges des combats. Entre bombardements, crise politique et un futur économique incertain, ils vivent au quotidien dans ces zones et au delas cette «Union des républiques populaires» que ni l’Europe ni la Russie n’a officiellement reconnue, appelé «Nouvelle Russie». Il y a biensur la peur que cette région termine un jour comme la transnistrie, isolé et soutenue essentiellement par la Russie, mais aussi un outil de déstabilisation.






Tracer l’Arménie

“La patrie des exilés”

2015

Le 24 avril 2015 auront lieu le centenaire des commémorations du génocide arménien à Erevan, non pas sur les lieux dits du génocide, mais ailleurs, là ou le génocide est reconnu. L’absence de ces lieux s’explique par l’absence de « retour au pays » que subissent les Arméniens d’Anatolie, car ce n’est pas là ou les arméniens vivent aujourd’hui que s’est déroulé le génocide, mais là bas, sur ce territoire dont sur le passeport il est écrit, sans retour possible. Sans accès à cette terre des ancêtres, ils sont devenus apatrides, construisant leurs mémoires du génocide par l’exil. Aujourd’hui les descendants des survivants retracent les cartes et remontent la mémoire du génocide. Une image, un acte de naissance, une lettre, ces objets deviennent le seul territoire tangible qui permet aux descendants de se concentrer sur cette mémoire.






CHRONIQUE PASSAGERE

2019-2012

Corpus photographique en constante évolution qui rassemble des images évocateur du chaos qui nous entourent au quotidien. Sans unité de lieu ou de sujet, chaque image est sélectionné en fonction de son pouvoir de suggestion face au monde qui nous entourre, toujours à la limite.





UNE CERTAINE MEMOIRE

2013-2010

En 2010 un groupe d’anciens prisonniers russes se rend en Allemagne visiter le camp de concentration de Buchenwald. Venus raconter leurs souvenirs à des lycéens, ils précisent l’impossibilité de raconter ces mémoires en Russie sous l’époque soviétique. Depuis la chute du communisme se sont construit des groupes, des associations et des musées d’anciens déportés. Ils ont entamé un travail pour rassembler ces souvenirs, publier des ouvrages, participer of ciellement aux célébrations. Considérés comme traites et non comme victimes ils réclament la reconnaissance de leur statut de victimes. Considérés comme des héros les anciens combattants sont mis
à l’honneur, alors que les anciens prisonniers de guerre continuent à devoir justi er de leurs emprisonnements et restent invisibles pour les générations futures.







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